En 2020, le plus grand et important congrès de la branche dentaire suisse a eu lieu en ligne. Celui qui, l’an dernier, aurait persuadé un bookmaker de faire ce pari empocherait aujourd’hui une belle somme.
Les organisateurs ont longtemps espéré, ils ont même repoussé le congrès d’avril à fin août. En vain. Finalement, réaliser un congrès virtuel était la seule réponse raisonnable. Dans son discours d’ouverture, le président de la SSO, Jean-Philippe Haesler, médecin-dentiste, a raconté comment un infatigable quatuor du comité d’organisation de la SSO a mis en oeuvre l’idée d’un congrès virtuel. Il s’est dit convaincu qu’en dépit des circonstances inhabituelles, la solution retenue avait de quoi séduire.
Le président de la Commission scientifique pour les congrès, le professeur Andreas Filippi, s’est réjoui du grand nombre d’inscriptions. Malgré la situation extraordinaire, la formule en ligne du congrès 2020 avait, au jour de son d’ouverture, déjà enregistré près de 1200 inscrits.
La première présentation de la journée n’était pas encore consacrée à l’évidence scientifique en médecine dentaire, mais, une fois de plus, consacrée au COVID-19. Daniel Koch, médecin, ancien délégué de l’Office fédéral de la santé publique au COVID-19 et consultant en gestion de crise, a salué la discipline avec laquelle la population suisse a respecté les consignes des autorités.