De manière générale, la profession de médecin-dentiste jouit d’une excellente réputation auprès de la population: quatre personnes sur cinq ont «beaucoup» à «énormément» confiance en leur médecin-dentiste et son travail. Ainsi, le médecin-dentiste supplante même les spécialistes tels que les chirurgiens ou les oto-rhino-laryngologistes. Le niveau de confiance est significativement plus élevé chez les patients soignés par des praticiens membres de la SSO que chez ceux soignés par des médecins-dentistes ne faisant pas partie de l’association (34% contre 23%).

Les médecins-dentistes continuent d’être les interlocuteurs privilégiés des patients pour répondre à leurs questions sur les soins dentaires et l’hygiène bucco-dentaire. Leur rôle est toujours aussi important. D’après la récente enquête, 73% des personnes interrogées déclarent s’informer sur la manière de prendre soin de leurs dents auprès de leur médecin-dentiste (2010: 74%; 2000: 70%; 1990: 64%; 1980: 60%). Les sondés évoquent également le foyer familial (60%) ainsi que l’école (58%) comme lieux d’information essentiels sur l’hygiène dentaire. Aujourd’hui, un patient sur trois parle de ses préoccupations dentaires d’abord à l’hygiéniste dentaire. Pour les Suisses romands, l’hygiéniste est même une interlocutrice encore plus privilégiée (41%). Ils s’informent plus souvent que les Alémaniques ou les Tessinois auprès de collègues de travail ou de leur entourage, grâce à la télévision ou aux brochures lues chez le médecin-dentiste.

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